SOLITUDE
Dès l'aube où le vent glacial assassine
Malgré ce soleil maussade et tranquille
Qui se lève et que papillons de nuit déguerpillent
Même dans ce bruit qui fait mauvaise mine
Parcequ'il sait engloutir froidement toute une ville
Alors qu'ici il blesse comme une aiguille
SOLITUDE TU ENVAHIS
Avec il ou elle Là bas parti
Et elle ou il assis ici
Avec ou même loin du monde
A toute heure,minute ou seconde
Errant comme une âme vagabonde
En toi l'appel de l'Autre gronde
Et si la mer reste éloignée du rivage
De là bas les vagues chantent encore si fort
Jusqu'à faire pleurer les rochers à tord
Des pas uniques marqués avec rage
Sur un sable humide de tant d'efforts
Sans même la moindre présense d'un corps
SOLITUDE TU ENVAHIS
Avec il ou elle là bas parti
Et elle ou il assis ici
Dans l'épreuve, les pleurs ou la joie
Dans le dégoût, l'espoir ou la foi
Comme tout Homme qui porte sa croix
Résigné pour finir on y croit
Et toi l'Eternel assis là haut
Toi si fier si fort et si beau
Dis moi qu'elle a forcément un prix
Et même si par éclats,chaque murmure se brise
Et n'entendre que ce silence qui s'éternise
Il ne reste que les rêves pour mettre de la vie
Face à toi Solitude